Voici une rĂ©ponse que personne ne t’a jamais dite !

Tu manges « bien ».
Tu fais attention.
Tu bouges.
Tu fais des efforts.

Et pourtant

Rien ne change. Ou si peu.
Tu as l’impression que ton corps ne t’écoute pas.
Qu’il te pĂšse. LittĂ©ralement.
Et que tu es en guerre contre lui, malgré toute ta bonne volonté.

Si ça te parle
 cet article est pour toi.


😔 Ce n’est pas un problĂšme de volontĂ© (mais sĂ»rement de blessure)

Et si ton corps ne « rĂ©sistait » pas Ă  tes efforts pour te punir, te freiner ou t’humilier

Mais pour te protéger ?

Si tu as tout essayĂ© sans rĂ©sultat durable, il est temps d’explorer une autre piste : la blessure d’humiliation.

🧠 Cette blessure fait partie des 5 blessures de l’ñme dĂ©crites par Lise Bourbeau, et elle est souvent liĂ©e au rapport au corps, Ă  la nourriture
 et Ă  la honte.


đŸ€ Tu fais partie des gens « trop gentils », « trop dans le don », « trop dans le sacrifice » ?

Alors lis bien ce qui suit.
Car la blessure d’humiliation est souvent la blessure des grands cƓurs abĂźmĂ©s.


😞 D’oĂč elle vient, cette blessure ?

La blessure d’humiliation prend racine trĂšs tĂŽt, souvent dans l’enfance, quand un enfant est rabaissĂ©, jugĂ© ou moquĂ© pour ce qu’il est ou ce qu’il ressent.

Ce ne sont pas toujours de « grands » traumatismes visibles. Parfois, ce sont des remarques apparemment anodines, rĂ©pĂ©tĂ©es, banalisĂ©es, qui marquent profondĂ©ment l’enfant.

Voici quelques situations typiques oĂč cette blessure peut se crĂ©er :


🧾 1. Humilié·e pour son corps ou ses besoins naturels

  • On se moque de lui quand il fait pipi dans sa culotte : « Beurk, t’es sale ! »
  • On le punit parce qu’il a sali ses vĂȘtements, ou parce qu’il a demandĂ© trop souvent Ă  aller aux toilettes.
  • On se moque de son appĂ©tit : « Tu manges comme un ogre », « Tu vas finir obĂšse Ă  force ».
  • Il ose dire qu’il a faim, ou qu’il a envie d’un dessert, et on lui rĂ©pond : « T’as pas honte ? »
  • Il est grondĂ© parce qu’il a besoin d’aide, ou qu’il n’a pas rĂ©ussi Ă  faire seul.

🎭 2. CulpabilisĂ© quand il prend du plaisir ou exprime un dĂ©sir

  • Il exprime une envie : « J’aimerais avoir ça » — et on lui rĂ©pond : « Tu veux toujours tout ! »
  • Il est excitĂ© Ă  l’idĂ©e d’un anniversaire ou d’un cadeau, et on lui coupe l’élan : « Tu crois que t’as mĂ©ritĂ© ? »
  • Il prend du plaisir Ă  manger ou jouer, et on le rabaisse : « T’exagĂšres, c’est trop », « Tu fais honte ! »
  • On lui fait sentir que ses dĂ©sirs sont excessifs, dĂ©rangeants, ou « Ă©goĂŻstes ».

😳 3. RabaissĂ© pour ce qu’il est

  • On se moque de son physique : « T’as vu ton ventre ? », « T’es plus grosse que ta sƓur. »
  • Il est critiquĂ© dĂšs qu’il se salit, qu’il bouge trop, qu’il est trop expressif : « Tu fais honte Ă  maman », « Tiens-toi bien, t’es ridicule. »
  • Il est maladroit, et on se moque : « Tu fais exprĂšs ou t’es bĂȘte ? »
  • Il pleure ou se met en colĂšre, et on le ridiculise : « Oh, arrĂȘte ton cinĂ©ma », « Tu pleures encore ? »

⚖ 4. Quand ses besoins sont vus comme un problĂšme

Petit Ă  petit, l’enfant intĂšgre une idĂ©e trĂšs toxique :
👉 « Quand j’existe pleinement, je dĂ©range. Quand je me montre tel que je suis, je fais honte. Donc
 je dois me cacher. Me restreindre. Ne pas trop demander. Ne pas prendre de place. »

Il apprend Ă  rĂ©primer ses besoins naturels (manger, se dĂ©tendre, ĂȘtre vu, recevoir de l’amour).
Et cette rĂ©pression peut ensuite se manifester dans le corps, notamment par une prise de poids Ă©motionnelle, des compulsions alimentaires, ou des comportements d’auto-punition.


đŸ€ Et il apprend quoi, cet enfant ?

Face Ă  ces humiliations rĂ©pĂ©tĂ©es — parfois subtiles, parfois brutales — l’enfant n’a pas d’autre choix que de s’adapter.

Alors, il apprend Ă  se restreindre :

  • À ne plus trop parler de ses envies.
  • À ne plus rĂ©clamer.
  • À faire passer les autres avant lui.
  • À ne pas dĂ©ranger.
  • À « ĂȘtre sage », « discret », « gentil »  mĂȘme quand ça le fait souffrir.

Il apprend Ă  se faire petit pour ne plus ĂȘtre critiquĂ©.

Et trĂšs souvent, il prend aussi le rĂŽle de celui/celle qui soutient les autres :

  • Il devient l’ami comprĂ©hensif, l’enfant modĂšle, l’adulte serviable.
  • Il devient celui/celle qui Ă©coute, qui aide, qui porte — mĂȘme quand il est Ă©puisĂ©.

Pourquoi ? Parce qu’au fond de lui, il croit que s’il est utile, s’il se sacrifie, il aura le droit d’exister.
Qu’il ne mĂ©rite d’ĂȘtre aimĂ© que s’il s’efface.

Mais pendant tout ce temps

👉 La honte grandit en silence.
👉 Le ressentiment s’installe.
👉 Le corps encaisse.

Il retient ses élans, il ravale ses émotions, il camoufle ses désirs.
Et à force de tout enfouir
 le corps prend le relais.


😔 Et ça donne quoi, à l’ñge adulte ?

Souvent, on retrouve des comportements comme :

  • Le surpoids Ă©motionnel : on mange pour se consoler, se remplir, se cacher.
  • La dĂ©pendance affective : on fait passer les autres avant soi, tout le temps.
  • Le syndrome du sauveur : on veut sauver tout le monde, quitte Ă  s’oublier.
  • L’autocritique permanente : on se juge dĂšs qu’on prend du plaisir ou qu’on dit non.
  • Les troubles digestifs ou douleurs chroniques : le corps parle quand les mots ont Ă©tĂ© Ă©touffĂ©s trop longtemps.

Et surtout, un schéma trÚs courant :
👉 « Je fais des efforts, je me prive, je contrĂŽle
 mais rien ne marche. Mon corps ne lĂąche pas. »
Parce qu’en rĂ©alitĂ©, le problĂšme n’est pas la nourriture.
C’est la blessure enfouie, la honte accumulĂ©e, la culpabilitĂ© d’exister pleinement.


đŸ§± Et si ton corps n’était pas ton ennemi
 mais ton protecteur ?

Beaucoup de gens qui vivent cette blessure prennent du poids malgré eux.
Ce poids n’est pas un Ă©chec. C’est un langage. Une armure.

👉 Il dit :

« Je me protÚge. Je me cache. Je me retiens. Je retiens tout. »
« J’ai peur de dĂ©ranger. Je ne veux pas briller trop fort. »
« Je compense un vide. J’absorbe pour ne pas exploser. »
« Je porte la honte. »

Tu vois le tableau ?


đŸ˜„ Et la nourriture dans tout ça ?

Elle devient un rĂ©confort immĂ©diat quand tu ne sais plus comment gĂ©rer l’émotion.
Un pansement, pas un problĂšme.

Mais parfois aussi
 une punition inconsciente.

« Je n’ai pas le droit d’ĂȘtre bien dans mon corps. »
« Je dois porter quelque chose. »
« Je n’ai pas le droit au plaisir. »

C’est subtil
 mais profondĂ©ment ancrĂ©.


🔁 Pourquoi le poids revient toujours malgrĂ© les rĂ©gimes ?

Parce que le vrai problùme n’est pas dans ton assiette.
Il est dans la mémoire émotionnelle de ton corps.

Chaque restriction, chaque effort de contrÎle, réactive parfois

la mĂȘme honte que quand tu Ă©tais petit·e et qu’on te disait “non”, “trop”, “pas comme ça”.


🧭 Ce que ton corps essaie de te dire (mĂȘme si tu ne veux pas l’entendre)

Ton corps te dit :

« Je veux qu’on m’aime mĂȘme comme ça. »
« J’en ai marre d’ĂȘtre corrigĂ©, puni, mĂ©prisĂ©. »
« J’ai besoin de douceur. Pas de contrĂŽle. »

C’est fort, hein ?
Mais libérateur.

La bonne nouvelle, c’est que cette blessure, aussi profonde soit-elle, peut se guĂ©rir.
En prenant conscience de ces mĂ©canismes, en apprenant Ă  accueillir ta honte plutĂŽt que la fuir, tu peux enfin libĂ©rer ton corps, ton esprit — et retrouver la paix avec toi-mĂȘme.


💡 Alors
 comment commencer Ă  guĂ©rir (et Ă  s’allĂ©ger pour de bon) ?

1. đŸ€Č Change le rapport Ă  ton corps

ArrĂȘte la guerre. Commence un dialogue.
Mets-toi face au miroir, regarde-toi et dis :

« Je te vois. Je t’ai maltraité·e. Mais je veux apprendre Ă  t’aimer. »

MĂȘme si tu n’y crois pas encore.


2. 💬 Accueille la honte, au lieu de la fuir

Quand elle revient (envie de grignoter, pulsion, dégoût de soi), ne lutte pas.
Dis-lui :

« Tu es lĂ , toi. Tu veux me protĂ©ger. Mais j’ai grandi. Je peux faire autrement maintenant. »


3. đŸ§˜â€â™€ïž Pratique un plaisir sans culpabilitĂ© par jour

C’est un antidote à la blessure d’humiliation.
Fais une chose qui te fait du bien
 juste pour toi.
Et surtout : ne le « mérite » pas. Juste autorise-le.


4. đŸŒ± Reconnecte-toi Ă  ton “enfant intĂ©rieur” humiliĂ©

Ferme les yeux, et imagine cet enfant honteux, dans un coin, qu’on a puni.
Approche-toi doucement. Pose une main sur son dos. Dis-lui :

« Tu n’as pas mĂ©ritĂ© cette honte.
Tu as le droit d’ĂȘtre lĂ , d’avoir faim, d’avoir envie, de vivre dans un corps qui te plaĂźt.
Je t’aime. Tu es prĂ©cieux·se. »


🎁 Pour aller plus loin

J’ai créé un 🌟 Mini-guide pour apaiser la blessure d’humiliation et rĂ©concilier ton corps et ta nourriture 🌟 pour t’aider Ă  rĂ©parer cette blessure.
Tu peux le télécharger gratuitement ici.

Je t’invite Ă©galement Ă  lire les autres articles de mon blog sur les 5 blessures ici !

Et je te recommande vivement le livre Les 5 blessures qui empĂȘchent d’ĂȘtre soi-mĂȘme de Lise Bourbeau, si ce sujet te parle.


🧠 En rĂ©sumĂ©

  • Tu ne grossis pas Ă  cause d’un manque de volontĂ©.
  • Tu portes une mĂ©moire de honte ou de punition liĂ©e Ă  ton corps ou tes besoins.
  • Ce poids est une forme de protection ou d’auto-sabotage inconscient.
  • En rĂ©parant la blessure d’humiliation, tu libĂšres ton corps
 en profondeur.

Tu mĂ©rites d’habiter ton corps avec douceur et fiertĂ©. Pas avec culpabilitĂ©.


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